dimanche 6 novembre 2011

6000 manifestant-e-s contre les violences faites aux femmes

Samedi 5 novembre, 6 000 personnes ont défilé dans Paris contre les violences faites aux femmes, sous le mot d'ordre : "Au pays des droits de l'Homme, où sont les droits des femmes ?"

Osez le féminisme et son antenne essonnienne participaient bien sûr au cortège.

L'ensemble des associations, syndicats et partis politiques appelant à cette manifestation cherchaient à mettre en avant que pour lutter contre les violences, pour signifier l’interdit, il faut des lois à la fois ambitieuses et pleinement mises en oeuvre. Il faut donc avoir la ferme volonté politique de voter des lois efficaces et de les appliquer en se fixant comme tout premier objectif d’informer, de sensibiliser, de convaincre.

Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne, une loi cadre contre les violences faites aux femmes.

Nous exigeons des campagnes d'information et de sensibilisation, des formations aux professionnels concernés, la protection de toutes les femmes menacées de violences, une législation efficace contre le harcèlement sexuel, la délivrance de titres de séjours aux femmes étrangères victimes de violences, l'application des textes relatifs au statut de réfugié pour les persécutions liées au genre, une politique de pénalisation du client de la prostitution et l'abrogation du délit de racolage, une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger et la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.

Nous exigeons aussi que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. Nous exigeons qu’une commission de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des parlementaires et des associations de défense des droits des femmes.

Enfin nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées, ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre !

La manif en quelques images...






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Osez le féminisme